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Pierre Rouve

Traducteur - Réviseur linguistique - Écrivain public - Rédacteur

TRADUCTION de l'anglais vers le français -
RÉDACTION et RÉVISION LINGUISTIQUE en français
Pierre Rouve
Québec, Canada
Situation professionnelle
Entrepreneur
Ouvert aux opportunités
Artisan des mots
Quatre décennies d'écriture et de pratique rédactionnelle au service d'un français écrit de haute qualité.

  • Membre de : Réviseurs Canada
  • Association internationale
    des traducteurs de conférence (AITC)


Mobilité - Adaptabilité. J'ai déjà vécu et travaillé en France, en Grande-Bretagne, aux Pays-Bas, au Québec, en Tunisie.

La langue française, si minoritaire en Amérique du Nord, rudoyée partout ailleurs et jusque dans son pays de naissance, mérite qu’on la protège, qu'on la défende contre les vents mauvais, les marées torrentielles et les dérives ou les modes passagères.

La monotonie de la documentation institutionnelle n’aura finalement pas eu raison de mon amour des mots et des phrases limpides.
Lorsque les circonstances s’y prêtent, j’aime aussi jouer sur la corde raide d’une équivoque bien calculée, sur l’harmonie des sonorités ou leur mise en conflit, sur l'imprévu d’une chute troublante, drôle, provocante, romanesque ou ironique.


À chaque étape de mon travail, le strict respect des intentions et de la pensée de l’auteur, la fidélité à son style d’écriture et la clarté de son texte demeurent, sans équivoque, mes impératifs absolus.

Contact : pierre.rouvetrad@gmail.com



S’exprimer en toute clarté
Être sûr de son message
Penser au lecteur
L'amour et la mort et l'amour - 148 pages - 12 nouvelles - janv. 2025
Johanne St-Amour
Éditions : Les Éditions de l'Apothéose

Bang ! La mort venait de frapper. Encore. Mal sale à part ça. Mon presque jumeau avait abandonné son corps et rejoint… rejoint qui, quoi ? Je n’en savais absolument rien. Où était-il allé avec son amour plein le cœur ?

J’ai effacé les lettres de mon clavier à force de la questionner. Elle a passé un mauvais quart d’heure, la mort. Je l’ai chatouillée, égratignée, gratouillée et même piquée au plus vif pour qu’elle lâche le morceau. Ce que je lui en voulais ! Elle m’en a tiré des larmes. Je m’en suis moquée aussi. Ah ! Que j’ai ri de la mort, de ses prétentions, de ses fantasmes, de ses exigences.

À force de l'interroger, elle m’a montré un visage surprenant, la mort : celui de l’amour. Mes doigts éplorés après tant d’histoires de mort sont devenus tendres d’histoires d’amour. De cette femme qui cherchait l’amour sur l’Internouille, à cette autre qui se magasinait des préalables pour enterrer sa mort et celle de son amoureux. En passant par Daphné qui consolait son ami de la mort de Tigrou, ou Pascal revenu tout déglingué de l’Afghanistan et sa mère qui surnageait dans ses cauchemars. Cette survivante de la prostitution qui se battait pour l’amour et contre la mort. Cette vieille femme pleurant son dernier amant ou encore cette bien plus jeune qui croit avoir enfin trouvé l’amant rêvé dans cet homme parti acheter du dentifrice à la cannelle – reviendra-t-il? Cet ange de l’enfer qui voulait le plus gros « arrangement » pour sa sugar babe morte de l’avoir protégé. Le vieux maudit sur son lit de mort confronté à ses ignominies. Le (faux) méditant qui cherchait l’amour inconditionnel et n’en avait que pour sa chienne Croquette. Et mon voisin de quatre-vingt-quatorze ans qui me confia un jour le secret de son unique amour...

Partout, l’amour chevauchait la mort qui harnachait l’amour. L’histoire du serpent qui se mord la queue. Pas de fin, que des recommencements.

Mais n’est-ce pas ça, la vie ?